« C’est la justice à deux vitesses » : Elle squatte la maison d’un magistrat, la loi anti-squat rend son verdict en dix jours

c’est la justice à deux vitesses, elle squatte la maison d’un magistrat, la loi anti squat rend son verdict en dix jours

En août 2025, dans le sud de la France, Marion, âgée de 39 ans, pensait pouvoir s’installer discrètement dans une résidence secondaire. Ce qu’elle ignorait, c’est que cette maison appartenait à un magistrat nîmois, parfaitement informé de ses droits. Dès l’effraction constatée, la procédure judiciaire a été lancée sans attendre, montrant comment la loi anti-squat peut s’appliquer avec une rapidité et une fermeté impressionnantes. En moins de dix jours, le dossier était bouclé, la justice rendue et la condamnation prononcée.

Comment la loi anti-squat intervient-elle face à ce type de situation ?

Depuis juillet 2023, la loi anti-squat a été renforcée afin d’offrir davantage de garanties aux propriétaires victimes de squat, qu’il s’agisse d’une résidence principale ou secondaire. L’affaire de la maison du magistrat illustre jusqu’où peuvent aller ces nouvelles dispositions. Dès que les faits de violation de domicile sont avérés – comme ici avec des volets forcés –, la police peut agir promptement, sans tergiverser sur la légitimité de l’intervention.

Avant cette réforme, beaucoup redoutaient les délais judiciaires interminables qui accompagnaient ce genre de litige. Aujourd’hui, la justice se saisit plus vite des dossiers de marques de café vendues en supermarché, en particulier lorsqu’il existe des preuves matérielles évidentes et aucune autorisation d’occupation. Pour Marion, tous les éléments étaient réunis pour activer immédiatement la mécanique judiciaire prévue par la nouvelle loi anti-squat.

Pourquoi la rapidité d’exécution de la justice surprend-elle parfois ?

Lorsqu’une maison d’un magistrat est concernée, il est difficile d’ignorer la réactivité des autorités. Pourtant, ce n’est pas uniquement le statut du propriétaire qui explique la vitesse de la procédure judiciaire. Depuis la modification de la loi, les forces de l’ordre disposent de nouveaux outils pour intervenir dès la constatation de l’infraction, sans attendre de longues semaines avant un passage au tribunal.

Cette célérité rompt avec les anciens réflexes où l’attente semblait inévitable pour les affaires de squat. Désormais, dès lors que des preuves solides existent, telles qu’une effraction manifeste ou une installation clandestine, la justice peut ordonner l’expulsion immédiate et prononcer des peines lourdes contre les auteurs, souvent en moins de dix jours. Si vous prévoyez une réunion de famille nombreuse ou un événement similaire, il peut être utile de savoir combien de baguettes pour 30 personnes.

Quels sont les enjeux concrets lorsqu’une résidence secondaire est squattée ?

Conséquences juridiques immédiates

Dans le cas porté devant le tribunal de Montpellier, la sanction ne s’est pas fait attendre : six mois de prison assortis d’un sursis probatoire de deux ans et une obligation de soins sous peine d’incarcération. La juge a également rappelé à Marion que, en cas de manquement, sa fille mineure risquait un placement en foyer. Selon la loi anti-squat renforcée, les peines encourues vont jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, selon la gravité du préjudice.

L’aspect juridique est strict, surtout lorsque la personne poursuivie présente des antécédents judiciaires. C’était le cas de Marion, dont la récidive a pesé lourdement. Désormais, une résidence secondaire bénéficie de la même protection qu’une habitation principale, limitant les différences de traitement constatées auparavant.

Défenses et arguments avancés par les squatteurs

Face à la justice, certains tentent d’invoquer la précarité ou une mauvaise passe pour minimiser leur responsabilité. Marion a insisté sur sa situation difficile, niant toute intention criminelle. Cependant, la jurisprudence évolue vers une moindre tolérance, surtout en présence de faits graves comme une violation de domicile accompagnée d’antécédents. Les juges rappellent désormais la gravité de l’effraction et l’absence totale d’autorisation.

Parfois, des circonstances atténuantes sont retenues : ainsi, dans un précédent dossier, Marion avait bénéficié d’une relaxe parce qu’elle agissait sur invitation expresse du propriétaire. Mais quand cette bonne foi fait défaut, la justice applique sans nuance la loi anti-squat et condamne sévèrement.

Quelles conséquences la condamnation entraîne-t-elle pour la vie des personnes impliquées ?

Une condamnation pour squat laisse une trace durable dans le parcours d’une personne déjà fragilisée socialement. Les peines, parfois perçues comme lourdes, servent aussi à dissuader toute tentative d’occupation illégale d’un logement. L’ajout d’un sursis probatoire associé à une obligation de soins vise à traiter la cause profonde du comportement tout en offrant une chance de réinsertion sous contrôle judiciaire.

Côté propriétaires, la récupération rapide du bien représente à la fois un soulagement psychologique et matériel. Là où autrefois, patience et résignation dominaient, la sécurisation juridique actuelle permet de limiter l’impact financier et émotionnel, y compris pour ceux dont la résidence secondaire reste inoccupée plusieurs mois par an.

25 réponses

  1. Il y a une justice a deux vitesse celle des riches et celle des pauvres on voit bien dans cette histoire que les juges font ceux qu’ils veulent car combiens attentes de recuperer leurs biens et que la justice sans bas les coui..

    1. Bien vu !
      Une honte de plus pour la « justice » française qui NE FAVORISE QUE LES SIENS !
      Les feignants de la magistrature se sont sortis les doigts du Q pour s’entraider, évidemment !

  2. Il est inadmissible que l’on ne puisse pas les faire dégager, mais pour les magistrats ce n’est pas pareil, bref il y a une justice pour les hauts placés. 😢

  3. Je conseille aux squattés de s adresser à ce magistrat ils seront défendus à une vitesse déconcertante 🧐…..
    La justice du riche …. Défendant les plus g…..t. Tant pis pour les autres 😡

  4. Si la maison avait été celle de Mr ou Mme tout le monde, les squatter seraient toujours dedans

  5. Vivement qu’il y ait une loi interdisant les squats et qu’on puisse éjecter Manu militari ces gens qui prennent possession du bien des autres en toute quiétude. C’est inadmissible qu’un propriétaire se retrouve a la rue alors que c’est sa maison ou il doit habiter. La loi a été modifiée mais pas suffisamment

    1. Cette « loi » a été pondue par des incompétents, planqués dans les ministères et placés là par qui vous savez !
      RÉAGISSEZ AUX PROCHAINES ÉLECTIONS !

  6. Comme toujours la justice a 2 vitesses pour les aux passée sans soucis d’argent mais tout les avantages ont ne les aimer ni les respecter

  7. Il y a pas besoin de loi anti squatters.
    Le bons sens tu as le titre propriété aucun délai aucune discussion, aucun appel, aucun recours ca dégage et vite.
    S’il y a des dégâts serrure, porte, salissure, casse condamnation à rembourser
    Du bon sens ou alors on est plus un pays civilisé !!!

    1. Ça, c’est bien vrai ! On n’est plus dans un pays civilisé et depuis longtemps !
      Les vols, les viols, les attentats, les meurtres, j’en passe et des pires, sont TOUJOURS SUIVIS PAR LA GRÂCE DE LA JUSTICE LAXISTE ET AUTO-PROTECTRICE QUI INCITE À TOUJOURS CONTINUER !
      À quand le réveil ?
      Car seule la justice est responsable, sinon on n’en serait pas là !
      RÉFLÉCHISSEZ !

  8. Pour un citoyen lambda je reste très dubitatif quant à l’application si rapide de la loi …
    Curieusement le tribunal de Montpellier … a réglé ce problème avec une célérité hors du commun… pour résoudre les soucis concernant un juge de Nîmes … c’est un peu curieux. La boucle semble très courte.
    Les explications justifiant le traitement de ces faits pourtant si fréquents mais résolus avec beaucoup de légèreté par les juges me paraissent tirées par les cheveux. Plus prompt à condamner les propriétaires lésés qui se rebiffent pour récupérer leur bien que les « pauvres » squatteurs … merci messieurs les juges.
    Cherchez l’erreur. Ya pas un peu « les copains d’abord » dans cette histoire ?

  9. C’est très bien j’ai été occupé illégalement pendant 4an ils ont dégueulasse mon moulin et ma propriété et ils m’ont volé des meubles et des outils de faux acheteurs connu des tribunaux et des huissiers 50chats et 5chiens a l’intérieur je ne vous parle pas de l’odeur je me suis retrouvé seul pour tout remettre a neuf

  10. Je continue de penser qu’il vaut mieux être magistrat que simple quidam face à ce problème !

  11. Justice à deux vitesses va squatter chez un propriétaire lambda et ça ne va pas prendre dix jours, non. Par contre va squatter chez un juge ou un préfet et la c’est comme le scooter du fils de Sarko la peine va pas être là même et surtout quand tu récupères ton bien c’est une ruine, mais la le juge, il s’en contre fou.

  12. Moi j’ai attendu 25 ans et perdu 150,000 € à cause d’une voisine qui louait une maison insalubre dépourvue de toutes isolation avec des odeurs insoutenables des fenêtres sans carreaux. Malgres des procédures judiciaires et sept avocats je n’ai jamais pu profiter de mon bien et la justice était contre moi.
    Liberté Égalité Fraternité mon cul oui triste ce pays.

  13. Excellent !
    A partir de maintenant il ne sera plus possible pour la justice de faire trainer ce genre de dossier….
    Sinon cela remettrait en question l’égalité des citoyens…

  14. Je suis contente de voir que renvoyer un squatter est juste ! Ouf mais il y a d’autres faits identiques à celui ci ou ela à te beaucoup plus long pas normal ..
    Magistrat ah la justice a 2 vitesses .
    De plus cette maison est sa secondaire alors que les autres faits de ce genre étaient le plus souvent leur maison principale..aussi je suis triste de voir que les lois existent mais les juges ne semblent pas les appliquer avec une bonne conscience bien à propos…
    Cela me révolte ..

  15. C’est une avancée mais ce n’est pas suffisant. Une fois le préfet saisi, une demie heure après les auteurs doivent être expulsés, garde à vue, poursuite pénale. Voir les consommations diverses imputables aux mis en cause. S’il y a des enfants en bas âge on peut envisager l’hiver un placement. Mais il faut des sanctions très lourdes pour ne plus donner la tentation à d’autres individus de s’adonner à des effractions de ce type.

  16. Que dire? Si ce n’est que la justice est à 2 vitesse?
    « Selon que tu seras puissant ou misérable « ….

  17. Bonjour on voit que ça a touché un magistrat ça été rapide pas comme l’autre dame il l’y a quelques temps c’est honteux pourquoi autant de différence 😡😡😡

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