C’est confirmé par le gouvernement : voici les dates officielles des jours fériés 2026 

En 2026, les jours fériés en France rythment la vie quotidienne et offrent des occasions de repos appréciées par tous. Ces dates officielles, fixées par le calendrier national, ont un impact direct sur l’organisation du travail, la planification des congés et la gestion des activités personnelles. Certaines régions, comme l’Alsace-Moselle, bénéficient même de jours supplémentaires. Découvrons ensemble les spécificités des principaux jours fériés, leur rémunération, ou encore les règles qui régissent les ponts et week-ends prolongés.

Calendrier officiel : quelles sont les dates des jours fériés en France en 2026 ?

Le code du travail fixe précisément la liste des jours fériés nationaux. Pour l’année 2026, la France comptera 11 jours fériés officiels répartis tout au long de l’année, permettant à chacun d’anticiper ses congés ou de profiter de week-ends allongés selon les cas. À ces dates nationales viennent parfois s’ajouter des spécificités locales ou sectorielles.

• 1er janvier : Jour de l’An
• 3 avril : Lundi de Pâques
• 1er mai : Fête du Travail
• 8 mai : Victoire de 1945
• 14 mai : Ascension
• 24 mai : Lundi de Pentecôte
• 14 juillet : Fête nationale
• 15 août : Assomption
• 1er novembre : Toussaint
• 11 novembre : Armistice
• 25 décembre : Noël

En plus de ce calendrier officiel, certaines régions profitent de jours fériés additionnels. Par exemple, en Alsace-Moselle, deux journées spécifiques sont reconnues : le vendredi saint (le 3 avril en 2026) et la Saint-Étienne (fêtée le 26 décembre). Cette particularité régionale offre davantage de possibilités pour organiser des périodes de repos ou de célébrations familiales.

1er mai, 14 juillet et 25 décembre : quelle est leur spécificité ?

Les jours fériés emblématiques comme le 1er mai (Fête du Travail), le 14 juillet (Fête nationale) et le 25 décembre (Noël) occupent une place particulière dans le cœur des Français. Au-delà de leur signification historique ou culturelle, ils se distinguent aussi par les règles qui les entourent, notamment en matière de droit du travail et de rémunération.

Le 1er mai est unique car c’est le seul jour férié obligatoirement chômé et payé pour l’ensemble des salariés du secteur privé, sauf dans certains services essentiels. Cette règle est inscrite dans le code du travail et concerne toutes les conventions collectives. Les secteurs considérés comme indispensables peuvent toutefois maintenir une activité, mais les salariés concernés perçoivent alors une majoration définie par leur convention collective.

Pour le 14 juillet et le 25 décembre, ainsi que pour les autres jours fériés, la situation varie. Selon les conventions collectives ou les accords de branche, ces journées peuvent être chômées ou travaillées, avec ou sans compensation financière. Il est donc essentiel de consulter sa convention ou son employeur pour connaître ses droits précis concernant la rémunération des jours fériés.

Concernant les restrictions liées aux jours fériés, il faut noter qu’en matière de sollicitation commerciale, toute prospection est interdite lors de telles journées. Si vous souhaitez comprendre pourquoi certains appels se multiplient durant l’année, découvrez l’origine des numéros utilisés pour le démarchage téléphonique y compris les règles qui s’appliquent les jours fériés.

Jours fériés régionaux : zoom sur l’Alsace-Moselle

La région Alsace-Moselle bénéficie d’un régime particulier hérité de son histoire. Outre les 11 jours officiels, les habitants profitent de deux jours fériés régionaux : le vendredi saint et la Saint-Étienne. Cela porte le total à 13 jours fériés pour cette zone, ce qui influence fortement la gestion des plannings et l’organisation du temps libre.

Dans cette région, les règles relatives aux jours fériés travaillés ou chômés suivent le droit local ainsi que les dispositions prévues dans les contrats de travail. Les entreprises doivent donc adapter leurs plannings et informer clairement les salariés sur l’application de ces journées particulières.

Gestion des jours fériés tombant un week-end et compensation : comment cela fonctionne-t-il ?

Il arrive que certains jours fériés tombent un week-end, soulevant la question de la compensation. Contrairement à d’autres pays, la France n’impose aucune obligation générale de reporter ou de compenser ces journées perdues, sauf si la convention collective ou l’accord d’entreprise le prévoit expressément. Tout dépend donc des usages locaux ou sectoriels.

Dans la plupart des cas, aucun jour supplémentaire n’est accordé lorsque le jour férié coïncide avec un samedi ou un dimanche. Toutefois, il est conseillé de vérifier les accords internes ou de s’adresser au service des ressources humaines pour connaître la politique appliquée dans chaque entreprise ou administration.

Ponts et week-ends prolongés : quelles modalités d’application ?

La pratique des ponts permet de profiter de week-ends prolongés lorsqu’un jour férié tombe un mardi ou un jeudi. La décision d’accorder un pont appartient à l’employeur, sauf disposition contraire d’une convention collective ou d’un usage établi. Lorsqu’un pont est accordé, les heures non travaillées durant cette période restent généralement récupérables.

Ce système de récupération offre une certaine flexibilité, mais nécessite une organisation anticipée. Bien planifier ses ponts permet ainsi d’optimiser ses périodes de repos autour des jours fériés et de profiter pleinement du calendrier officiel.

Source : https://www.service-public.gouv.fr/particuliers/actualites/A18558